Pour le scanner nommé aussi examen tomodensitométrique.
Cet examen d’une durée très rapide, utilise le rayonnement X comme la radiologie standard mais réalise des images en coupes fines et permet des reconstructions de vos organes en 3 dimensions. Grâce aux nouvelles techniques les doses sont minimisées.
Le scanner utilise des rayons X. En matière d’irradiation des patients, rien n’a pu être démontré dans ce domaine compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée.
Toutefois, des précautions concernant les femmes enceintes doivent être prises systématiquement. C’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas.
Un scanner peut-être prévu avec ou sans injection de produit de contraste iodé. Un examen sans injection ne nécessite pas de préparation. Un examen avec injection d’iode, nécessite une prise de sang préalable pour connaître la fonction rénale. L’injection est contre-indiquée en cas d’insuffisance rénale sévère. Lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 30 ml/mn et/ou lorsque la créatininémie est supérieure à 200 μmoles/l, l’injection de produit de contraste iodé est a priori récusée.
Chez le diabétique, le traitement par un produit pharmaceutique contenant de la Metformine n’est actuellement plus une contre-indication.
Il faut également signaler si vous êtes suivi pour une affection thyroïdienne non traitée.
Il est fréquent de ressentir une sensation de chaleur dans l’ensemble du corps ou parfois un goût désagréable, métallique, dans la bouche lors de l’injection mais cette sensation est passagère.
La grossesse est une contre-indication sauf au dernier trimestre où l’on peut réaliser certains examens comme la pelvimétrie avant l’accouchement. Des précautions sont préconisées chez l’enfant et chez la femme en âge de procréer concernant la radioprotection.
Chez les femmes en période d’allaitement, en cas d’injection de produit iodés, la quantité absorbée de contraste par le nouveau-né est dérisoire, inférieure à 0.01% de la quantité administrée à la mère. Le risque de toxicité est très bas, il n’a pas été décrit de réaction allergique chez le nouveau-né. Par précaution, il est d’usage de conseiller de s’abstenir d’allaiter après administration de contraste iodé pendant une période de 12 à 24 heures.
Si vous avez présenté une allergie aux produits de contraste iodés, lors d’un scanner par exemple, nous vous demandons d’informer notre secrétariat ou le manipulateur en radiologie voire le médecin.
Au point d’injection d’une veine, il est possible d’observer un hématome. Très rarement sous l’effet de la pression d’injection une fuite de produit de contraste sous la peau est possible sans conséquence grave, nécessitant un traitement local. Des manifestations allergiques imprévisibles aux produits de contraste sont possibles, généralement banales comme de l’urticaire, exceptionnellement plus graves nécessitant des soins de réanimation.
Un arthroscanner peut être réalisé. Il nécessite préalablement une injection d’un produit de contraste dans l’articulation en salle conventionnelle de radiographie. Des clichés arthrographiques de l’articulation sont réalisés et complétés immédiatement après par un scanner. Comme pour toute ponction, il y a un risque très faible d’infection bien que toutes les précautions nécessaires pour l’éviter aient été prises. Dans ce cas faut appeler le radiologue ou votre médecin prescripteur sans délai si votre articulation présente des symptômes inhabituels à type de douleurs, gonflement, s’il apparait de la fièvre dans les jours qui suivent l’examen. Limitez les mouvements de votre articulation durant les 24 heures suivantes pour éviter la survenue de douleurs ou d’un épanchement (gonflement). Interrompez le sport et la kinésithérapie pendant 48 heures et 4 à 5 jours si une infiltration de cortisone a eu lieu.
Cet appareil permet de faire des images en coupe du corps humain. Les renseignements apportés par cet examen sont très souvent déterminants pour porter un diagnostic précis.
Vous serez allongé sur un lit qui se déplace dans un large anneau, le plus souvent sur le dos et seul dans la salle d’examen ; nous pourrons communiquer avec vous grâce à un micro. L’équipe se trouve tout près de vous, derrière une vitre. Elle vous voit et vous entend, pendant tout l’examen. Si cela était nécessaire, elle peut intervenir à tout instant.
Selon la zone étudiée, vos bras seront le long du corps ou derrière la tête. L’examen est généralement rapide. Votre coopération est importante : vous devez essayer de rester immobile ; dans certains cas, nous vous dirons, à l’aide du micro, quand arrêter de respirer pour quelques secondes.
Vous resterez en moyenne 15 minutes dans la salle du scanner.
Certains examens nécessitent, selon les cas, une injection intraveineuse, le plus souvent au pli du coude, de boire une boisson ou d’avoir un lavement.
Des produits à base d’iode, opaques aux rayons X, seront utilisés, si une injection est décidée.
Vous ne ressentirez aucune douleur dans l’immense majorité des cas. Cependant, en cas d’injection intraveineuse, il n’est pas rare de ressentir une sensation de chaleur au moment de l’injection, ou encore un goût bizarre dans la bouche.
L’injection est un acte très courant, habituellement très bien toléré. Cependant, comme avec les autres médicaments, des réactions peuvent survenir :
La piqûre peut provoquer la formation d’un petit hématome sans gravité, qui se résorbera spontanément en quelques jours.
Lors de l’injection, sous l’effet de la pression, il peut se produire une fuite du produit sous la peau, au niveau de la veine.
L’injection de produit iodé peut entraîner une réaction d’intolérance. Ces réactions imprévisibles sont plus fréquentes chez les patients ayant déjà eu une injection mal tolérée d’un de ces produits ou ayant des antécédents allergiques. Elles sont généralement transitoires et sans gravité.
Elles peuvent être plus sévères, se traduire par des troubles cardio-respiratoires et nécessiter un traitement. Les complications réellement graves sont rarissimes ; pour votre information, le risque de décès est de moins d’un cas sur 100 000, soit 14 fois moins que le risque d’être tué dans l’année lors d’un accident de la route.
Des accidents rénaux, également liés au produit iodé, sont également possibles, notamment chez certains sujets atteints de maladies fragilisant le rein (insuffisance rénale chronique, diabète avec insuffisance rénale, etc)
Suivez attentivement les indications qui vous seront données ; votre coopération est essentielle pour que les images ne soient pas floues. Si vous ressentiez une douleur lors de l’injection, il faut la signaler immédiatement.
Un angioscanner est un examen d’imagerie médical qui permet d’observer l’ensemble des artères du corps humain. Ainsi l’angioscanner permet d’explorer les artères des membres inférieurs, celles de l’abdomen comme l’aorte, mais aussi les vaisseaux du cou comme la carotide ou les artères vertébrales. Afin de visualiser au mieux les artères, une injection d’un produit de contraste est préconisée lors de ce type d’examen.
Un angioscanner est procédé d’imagerie médicale qui emploie des rayons x pour créer des images en 3D de la partie ciblée. Afin d’observer au mieux les artères du patient, une injection d’un produit iodé est effectuée, cela permettra de faire mieux ressortir les artères sur les images du scanner. Une fois l’examen terminé, un logiciel va modéliser les images de coupes capturées afin d’avoir un rendu observable.
Un angioscanner s’intéresse uniquement à l’analyse des artères, ce type d’examen est donc préconisé pour observer l’ensemble des pathologies vasculaires :
Préparation et précautions avant de passer un angioscanner
Lors de cette prise de rendez-vous, veillez à nous signaler toutes maladies ou une éventuelle grossesse qui pourraient compromettre l’examen. Pour les personnes ayant plus de 65 ans, un dosage sanguin de la créatine sera demandé.
Le jour de l’examen, pensez à amener avec vous votre ordonnance en vous présentant à l’accueil. Si vous disposez d’anciennes radios, amenez-les également avec vous, ces dernières serviront au médecin radiologue à suivre l’évolution de votre état de santé.
La procédure d’un angioscanner est relativement simple, le jour de l’examen vous serez conduit par notre équipe en salle des radios. Nous vous demanderons d’enlever tous vos effets personnels et de revêtir une blouse. Le médecin procèdera ensuite à l’injection du produit de contraste dans la partie à examiner. Vous serez ensuite couché sur la table d’examen, qui se dirigera vers le scanner. Une fois dans le scanner vous devrez retenir votre souffle quelques secondes pendant le passage des rayons x. Rassurez-vous cet examen ne présente aucun danger.
Une fois l’examen terminé, le médecin vous dressera un compte rendu à l’aide des radios effectuées.
L’angioscanner ne présente aucun danger ni aucun effet indésirable. Toutefois nous avons conscience que certains patients peuvent être gênés par l’injection d’un produit de contraste ou être inquiets de se retrouver dans le scanner. C’est pourquoi notre équipe est là pour vous rassurer et vous accompagner durant toute la durée de l’examen.
Cet examen consiste à injecter à l’aide d’une aiguille un liquide iodé à l’intérieur d’une articulation. Des clichés radiographiques permettent ensuite d’étudier le contenu de l’articulation.
Cette technique utilise donc des rayons X.
En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, des précautions concernant les femmes enceintes doivent être prises systématiquement. C’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas.
L’examen se fait en position allongée.
La peau est d’abord désinfectée. La piqûre est un moment un peu désagréable de l’examen. L’injection du liquide iodé dans l’articulation ne provoque tout au plus que des douleurs modérées et très passagères. Après avoir retiré l’aiguille, votre articulation sera placée dans différentes positions et on prendra plusieurs clichés.
L’arthrographie sera complétée immédiatement par un scanner de l’articulation. Ceci ne nécessitera pas de deuxième piqûre.
Il est rarissime qu’un liquide iodé injecté dans une articulation déclenche des réactions allergiques. De plus, celles-ci sont le plus souvent sans conséquence.
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.
Comme pour toute ponction, il existe un très faible risque d’infection. Nous prenons, bien entendu, toutes les précautions nécessaires pour l’éviter. Des douleurs, un gonflement de l’articulation, de la fièvre dans les jours suivant l’examen doivent vous alerter. Il faut alors nous appeler sans délai, car il peut être urgent de vous donner un traitement.
L’infiltration épidurale rachidienne sous guidage scanographique consiste à injecter un dérivé de la cortisone pour traiter les lombalgies souvent mal supportées et notamment lorsque les traitements traditionnels ne sont plus suffisants.
L’infiltration épidurale rachidienne sous guidage scanographique consiste à injecter un dérivé de la cortisone pour traiter les lombalgies souvent mal supportées et notamment lorsque les traitements traditionnels ne sont plus suffisants.
Les corticoïdes ont pour but de réduire l’inflammation. Ils sont injectés au point précis de la zone douloureuse ou tout au moins à proximité du nerf rachidien qui génère la douleur.
On utilise pour cela une aiguille qui est parfaitement bien positionnée grâce au repérage scanographique.
En tant que patient vous êtes installé en position ventrale. Ce geste se fait sous asepsie cutanée rigoureuse.
Une petite quantité de produit de contraste iodé ou d’air est injectée permettant de situer parfaitement le point d’injection.
Les effets bénéfiques peuvent se manifester au bout de quelques jours. Ce résultat n’est cependant pas toujours acquis.
Cette infiltration peut être renouvelée si nécessaire.
Un certain nombre de précautions sont à prendre avant ce geste.
Il est indispensable de nous prévenir :
Les complications neurologiques consécutives à ce geste sont rarissimes en proportion des milliers d’injection réalisés chaque année.
Un accompagnant pour le retour chez soi est parfois utile en cas de douleurs.
Un repos de 48heures dans les suites de cette infiltration est conseillé pour la réussite du traitement.