Audrix - Cabinet d'imagerie médicale
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IRM

C’est un examen qui utilise des champs magnétiques et des ondes de radiofréquence.

Le mot magnétique indique que l’appareil comporte un gros aimant ; le mot résonance indique que l’on va utiliser des ondes de radiofréquence, comme celles des téléphones portables pour faire vibrer les nombreux noyaux d’hydrogène composant les tissus de votre corps, et fabriquer ainsi des images.

À propos de l’IRM

Il n’y a aucune émission de rayons X.

Une injection intraveineuse de produit de contraste par gadolinium peut être réalisée ou non. Les réactions allergiques au gadolinium sont rares, souvent bénignes, exceptionnellement sévères. L’injection de gadolinium est contre-indiquée chez les patients atteints d’une pathologie rénale chronique (en particulier, ceux qui ont une filtration glomérulaire inférieure à 30ml/mn ou ceux qui sont dialysés). Le risque est de développer une fibrose néphrogénique systémique. Il est donc conseillé de mesurer la filtration glomérulaire chez les patients de plus de 60ans, en cas de diabète, d’hypertension artérielle, de maladie rénale (tumeur, rein transplanté, rein unique).

En cas d’allaitement, la quantité absorbée par le nourrisson via le lait maternel est inférieure à 0,0004% de la quantité administrée à la mère. La quantité absorbée de contraste par le nouveau-né est donc dérisoire. Par précaution, il est conseillé de s’abstenir d’allaiter après administration de gadolinium pendant une période de 12 à 24 heures. Le risque de toxicité est très bas, il n’a pas été décrit de réaction allergique chez le nouveau-né.

L’examen comporte des contre-indications absolues comme le pace maker ou le corps étranger métallique dans ou à proximité de l’œil, et des contre-indications relatives. Elles nécessitent un interrogatoire rigoureux de notre secrétariat qui vous demandera de compléter un questionnaire. Celui-ci sera contrôlé le jour de l’examen par nos techniciens manipulateurs ou le médecin.
L’examen est déconseillé aux femmes enceintes lors du premier trimestre de grossesse bien qu’aucune complication n’ait été démontrée à ce jour.

L’examen étant réalisé dans un tunnel, il n’est pas rare d’avoir un sentiment de claustrophobie, d’être enfermé, mais nos personnels sont là pour vous rassurer. Vous pouvez préalablement venir voir rapidement l’appareillage si nécessaire.

Le bruit occasionné par la machine est également un problème mineur et nécessite la mise en place de bouchons anti-bruit dans vos oreilles.

Une arthro-IRM peut être réalisée. Elle nécessite préalablement une injection d’un produit de contraste dans l’articulation en salle conventionnelle de radiographie. Immédiatement après l’IRM de l’articulation est réalisée. Comme pour toute ponction, il y a un risque très faible d’infection bien que toutes les précautions nécessaires pour l’éviter aient été prises. Dans ce cas il faut appeler le radiologue ou votre médecin prescripteur sans délai si votre articulation présente des symptômes inhabituels à type de douleurs, gonflement, s’il apparaît de la fièvre dans les jours qui suivent l’examen. Limitez les mouvements de votre articulation durant les 24 heures suivantes pour éviter la survenue de douleurs ou d’un épanchement (gonflement). Interrompez le sport et la kinésithérapie pendant 48 heures et 4 à 5 jours si une infiltration de cortisone a eu lieu.

Comment se déroule l'examen ?

À votre arrivée, on vous posera, comme lors de la prise du rendez-vous, plusieurs questions ; le plus important est de signaler que vous n’avez ni pile cardiaque (pacemaker), ni valve cardiaque, ni d’élément contenant du fer près des yeux ou dans la tête.

Pour permettre d’obtenir des images de bonne qualité, on vous indiquera les vêtements que vous devrez enlever. Vous ne garderez aucun bouton, agrafe, barrette de cheveux ou fermeture éclair métallique. Vous laisserez au vestiaire, dans un casier, vos bijoux, montre, clefs, porte-monnaie, cartes à bande magnétique (carte de crédit, de transport..) et votre téléphone portable.

Vous entrerez dans une salle qui sera fermée pendant l’examen. Vous serez allongé sur un lit qui se déplace dans une sorte de tunnel pour la plupart des appareils, le plus souvent sur le dos et seul dans la salle d’examen ; nous communiquerons avec vous grâce à un micro. Dans tous les cas, l’équipe se trouve tout près de vous, derrière une vitre. Elle vous voit et vous entend, pendant tout l’examen. Si vous voulez nous appeler, vous pourrez utiliser une sonnette que l’on placera dans votre main. Si cela est nécessaire, on peut à tout moment intervenir ou interrompre l’examen.

Vous resterez en moyenne 15 à 30 minutes dans la salle d’examen. Votre coopération est importante : vous devez essayer de rester parfaitement immobile ; dans certains cas, nous vous dirons, à l’aide du micro, quand arrêter de respirer pour quelques secondes. A cet instant précis, vous entendrez un bruit répétitif, comme celui d’un moteur de bateau ou d’un tam-tam, pendant ce qu’on appelle une séquence.

Certains examens nécessitent une injection intraveineuse, le plus souvent au pli du coude.

Que ressentirez-vous ?

L’examen n’est pas douloureux, mais il est souvent un peu long et le bruit peut être désagréable.

Un sentiment de malaise par crainte d’être enfermé (claustrophobie) est un problème courant que nous connaissons bien. Souvent on peut le réduire par des moyens simples, sans aucun traitement. Si, par exemple, vous êtes mal à l’aise dans un ascenseur, parlez-en tout de suite au personnel d’accueil, afin que l’on vous prenne particulièrement en charge.

Une injection pour une IRM : comment et avec quels risques ?

Le produit de contraste le plus souvent utilisé est à base de Gadolinium.

Ce produit est généralement bien toléré. D’éventuelles manifestations allergiques banales sont possibles (urticaire). De très graves réactions d’allergie sont tout à fait exceptionnelles.

La piqûre peut provoquer la formation d’un petit hématome sans gravité, qui se résorbera spontanément en quelques jours.

Lors de l’injection, sous l’effet de la pression, il peut se produire une fuite du produit sous la peau, au niveau de la veine. Cette complication est rare (un cas sur plusieurs centaines d’injections, généralement sans suites graves), et pourrait nécessiter exceptionnellement un traitement local.

Quels sont les autres risques ?

Le port d’une pile (pacemaker), d’une valve cardiaque, ou de tout élément contenant du fer près des yeux ou dans la tête constitue un facteur de risque majeur (risque de décès, de cécité).